La tradition française est tenace. Une fois de plus, nous nous retrouvons en situation de blocage et daffrontement bloc contre bloc.
Dun côté, le gouvernement qui, depuis six mois, parle de réforme majeure, juste et équilibrée des retraites mais na, depuis le début, quune idée en tête : relever les âges légaux de départ pour faire des économies et rassurer les marchés
financiers.
De lautre, celles et ceux qui ne veulent pas être les dindons de la farce et être les seuls à payer les conséquences de la crise.
Cest à celui qui fera plier lautre ! Comme sil devait y avoir un vainqueur et un vaincu !
Pour la CFE-CGC, à ce petit jeu malsain, nous allons être tous perdants ! Chacun doit réaliser que cette réforme ne résout pas la question de lavenir de nos retraites : le projet gouvernemental nous obligera à rouvrir le dossier dici deux ou trois ans car les financements à lhorizon 2018 ne seront pas sécurisés…
Mesdames et Messieurs les parlementaires, vous avez la responsabilité de corriger une copie qui ne répond manifestement pas au problème posé par la retraite future des Français, qui ne mesure pas linsuffisance criante de son financement.
La CFE-CGC maintient ses propositions de bon sens pour un bouclier retraite minimum, une prise en compte des années détudes, une cotisation sociale sur la consommation, une concrétisation de légalité salariale entre les hommes et les femmes…
[Cest pourquoi : elle continuera de faire entendre sa voix en participant à la journée daction du 16 octobre.]