Une fois encore les officiers de sapeurs-pompiers du Service de Santé et de Secours Médical sont les laissés pour compte de notre direction générale. Alors que les textes sur les infirmiers sont encore retouchés une nième fois, que les textes sur les médecins et pharmaciens ont disparu pour une obscure histoire de correspondance de grade, le décret n° 2016-336 du 21 mars 2016 portant statut particulier du cadre demplois des Cadres territoriaux de santé paramédicaux est paru au Journal Officiel.
Quelle surprise dy constater un écart significatif avec la version du projet de décret relatif aux statuts des cadres de santé sapeurs-pompiers professionnels.
Alors que le décret Cadres de santé de la Fonction Publique Territoriale prévoit les mesures de reclassement :
« Article 27 : concerne le reclassement des cadres de santé FPT qui choisissent de conserver la catégorie active. Le reclassement prévoit une intégration de ces cadres de santé en cadre de santé de 2ème classe. »,
celui relatif aux Cadres de santé sapeurs-pompiers professionnels est nettement différent :
« Article 21 : Le reclassement des Infirmiers dencadrement en cadre de santé de 2ème classe, avec maintien en catégorie active. »
Il est surprenant, compte tenu du discours permanent de parallélisme statuaire (confirmé par le PPCR), quune telle discordance dans les mesures de reclassement apparaisse au point de faire perdre plusieurs années de carrière si elle était confirmée aux cadres de santé sapeurs-pompiers professionnels.
[Exemple]
.Cadre de santé territorial FPT de 6ème échelon, intégré cadre de santé 2ème classe 7ème échelon avec ¾ de lancienneté acquise (qui suppose un passage à court terme en 8ème échelon).
.Infirmier dencadrement SPP/FPT de 6ème échelon, intégré 6ème échelon cadre de santé 2ème classe sans ancienneté acquise.
Calcul rapide : perte du temps davancement du 6ème au 7ème > 3 ans de perdu art. 18 du décret Cadre de santé FPT plus ¾ ancienneté !
[Donc, jusquà 5 ans de perte davancement !]
Avenir Secours est las des promesses non tenues et de labsence découte de sa direction générale. Si depuis le début nos arguments avaient été entendus, ce genre derreurs aurait été évité.
Il est plus quurgent dagir pour le SSSM car le manque de considération de ses officiers entraîne un désengagement progressif de ses personnels avec, à terme, des conséquences dévastatrices et plus que préjudiciables pour les SDIS.
[Cest pourquoi nous demandons et exigeons une réponse forte et rapide pour corriger ces textes, sans oublier dengager sans délai la parution des textes sur les médecins et pharmaciens, même si cela déplait à quelques-uns !)]